Analyse financière
Accueil Remonter Civi britanique Communication orale pro Trade in GB Partiel de grammaire Civi espagnole Commerce espagnol Commerce exterieur Droit 1ere année Droit fiscal Eco 1-1 Eco 1-2 Eco 1-3 Partiel d'éco Histoire économique Management Marketing Cours CTS Plan Le transport aérien Analyse financière

 

RETROUVEZ CE COURS AU FORMAT WORD

Introduction

Chapitre 1

Chapitre 2

SIG

 

 

INTRODUCTION

Définition de l’analyse financière

Un ensemble de techniques qui permet de synthétiser et d’analyser d’un point de vue économique et financier les documents comptables d’une société et d’une entreprise individuelle. Ces documents comptables (bilan ou compte de résultat) sont remplis avec des règles de comptabilité générale et des règles fiscales. Ils sont donc difficilement exploitables dans l’état pour une analyse détaillée du patrimoine, de l’activité  et de la rentabilité de l’entreprise.

 

 

Rappels sur le bilan : Actif et Passif

 

Le bilan reprend le patrimoine de l’entreprise à un instant donné le jour de la clôture de l’exercice avec à gauche l’actif (les emplois de l’entreprise) et qui répond à la question où est l’argent, à droite le passif (les ressources de l’entreprise) question d’où vient l’argent.

Net = Brut – Amortissement

Provision : quand on a un doute sur le paiement, surtout au poste client, pour donner une réalité économique.

Compte courant de l’associé : Lorsque l’associé prête de l’argent.

Dans le bilan, il faut toujours prendre en compte les activités cycliques et les événement exceptionnels par rapport à la date choisie de clôture de l’exercice.

 

Rappels sur le compte de résultat

 

Le compte de résultat retrace les opérations d’une entreprise, liés à une époque donnée qu’on appel exercice. Il va constater les produits de l’exercice en les répertoriant par catégorie :

Les produits et les charges concernant l’exploitation de l’entreprise, la différence est égale au résultat d’exploitation.

Les produits et les charges concernant les éléments financiers, la différence est égale au résultat financier.

Les produits et les charges concernant les éléments exceptionnels, la différence est égale au résultat exceptionnel.

 

On fait le somme des 3 résultats, on retranche l’impôt sur les bénéfices et la participation des salariés. On trouve le bénéfice et la perte.

CA = vente de marchandise + produit fini

Production immobilisée : produite pour elle-même

Production stockées : produite mais pas vendue

La taxe professionnelle va dans les charges d’exploitation.

Objectif du cours d’analyse financière

 

Nous allons apprendre à lire, à modifier, à retraiter les documents comptables pour les analyser. L’objectif va être de porter un diagnostique sur l’activité, la rentabilité et la situation patrimoniale de l’entreprise. Cela va permettre de répondre à deux problèmes principaux :

Est-ce que l’entreprise est rentable ? Pour analyser la rentabilité de l’entreprise, l’étude se fera principalement au travers du compte de résultat.

Est-ce que l’entreprise est solvable ? La solvabilité de l’entreprise est sa capacité à faire face à ses engagements actuels et futures. Il faudra donc évaluer sa capacité à surmonter les chocs. Le jugement sur la solvabilité de l’entreprise va se faire par l’analyse du bilan.

 

 

Les études complémentaire à l’analyse financière

 

Pour pouvoir répondre complètement aux questions sur la rentabilité et la solvabilité, l’analyse financière pure devra être complétée par l’étude de l’environnement interne et externe de l’entreprise.

On peut se poser des questions sur le produit vendu. Dans les PME, le dirigeant, son âge, son expérience, l’ancienneté de l’entreprise. La forme juridique, individuel ou capital. La structure du capital, à qui appartient l’entreprise, la position de l’entreprise sur le marché, qui sont ses clients, dépendance de l’entreprise aux matières premières.

 

Les personnes susceptibles d’être intéressées par l’analyse financière

 

L’entreprise elle-même, le dirigeant, les associés, les actionnaires, les employés de l’entreprise.

Les partenaires commerciaux, les fournisseurs les clients.

Les partenaires financiers, les banques, les organismes d’assurance crédit, la banque de France qui fait des cotations qu’elle attribue à toutes els entreprises ayant un chiffre d’affaire de plus de 750 000 euros, cette cotation est composé de 2 cotes :

o une cote de crédit, avec l’analyse financière de la société et de la régularité dans ses paiements, il y a 4 familles principales de note, la classe 3 = la capacité à honorer ses engagements est forte ; la classe 4 = la capacité est jugé acceptable ; la classe 5 = la capacité est jugé faible ; la classe 6 = la capacité est jugée très faible.

o La note d’activité avec le CA.

 

I) Analyse du compte de résultat

Le compte de résultat est le tableau qui reprend les produits et les charges de l’exercice et dont l’objectif est de déterminer le résultat fiscal.

Le problème de cette présentation est qu’elle privilégie l’aspect fonctionnel à l’aspect économique de la société. Elle ne met pas assez en évidence comment ce forme le résultat dans l’entreprise et son évolution avec le temps. C’est pourquoi on va calculer 9 soldes intermédiaires de gestion qui vont permettre d’expliquer le résultat et son évolution.

 

 

A) les soldes intermédiaires de gestion (SIG)

Il y a 9 SIG qui vont correspondre soit à des valeurs qui vont indiquer l’activité, soit la rentabilité. Certains SIG sont indiqués déjà dans le compte de fiscal, d’autres sont à calculer.

1) Analyse de l’activité

Le chiffre d’affaire

Le CA est le montant des affaires réalisées avec les tiers dans l’exercice de l’activité professionnelle normale et courante de l’entreprise.

Le CA mesure le niveau d’activité HT de l’entreprise.

Il est composé :

Des ventes de marchandises (activité commerciale)

De la production vendue de biens (activité industrielle)

De la production vendue de service (prestation de service)

Il figure à la ligne FL du compte de résultat fiscal

Le CA reflète les performances commerciales de l’entreprise et représente une référence traditionnelle sur la taille de l’entreprise et l’évolution de son activité.

 

La marge commerciale

 

La marge commerciale est égale à la différence entre le montant des ventes de marchandises et leur coût d’achat.

C’est l’indicateur essentiel de la performance des entreprises commerciales revendant en l’état les marchandises achetées.

Les ventes de marchandises FC = Vente Fr FA + Vente export FB

Le coût d’achat = Achat des marchandises FS + Variation des stocks FT

 

Marge co = Vente – Achat

La marge commerciale n’est pas un pourcentage mais une valeur.

 

La production de l’exercice

 

La production de l’exercice est la valeur des produits et services fabriqués par l’entreprise que ces valeurs soient vendues, stockées ou immobilisées. Il ne concerne que les entreprises industrielles ou de prestation de service.

 

Production de l’exercice =

Production vendue (FF+FI) + Production stockée (FM) + Production immobilisée (FN)

 

Attention la production est composée d’éléments non homogène c a d pas évaluer avec la même méthode :

La production vendue est évaluée au prix de vente.

La production stockée et immobilisée est évaluée au coût de production.

 

 

La valeur ajoutée

 

La valeur ajoutée représente l’accroissement de valeur que l’entreprise apporte aux biens et services en provenance des tiers dans l’exercice de ses activités professionnelles courantes.

C’est la création de valeur apportée par l’entreprise, la somme des valeurs ajoutées des entreprises sert à calculer le PIB.

C’est de la différence entre :

La production globale de l’exercice c a d la production de l’exercice et la marge commerciale.

La consommation des biens et services fournis par les tiers pour cette production.

 

VA =

Marge Co + Production de l’exercice

 

_ (Moins)

 

Achat mat 1ère FU + Variation des stocks FV + Autres achats FW

 

 

 

 

 

 

2) Analyse de la rentabilité

 

 

L’excédent brut d’exploitation

 

L’EBE est la ressource que l’entreprise tire de son exploitation après avoir rémunérer le facteur travail.

Il mesure la performance économique de l’entreprise indépendamment de sa politique financière, fiscal, d’investissement et de distribution.

Il représente la capacité de l’activité de l’entreprise à gagner de l’argent. Si l’EBE est négatif, il s’appelle Insuffisance Brut d’Exploitation.

 

EBE =

Valeur Ajoutée + Subvention d’exploitation FO

_

 

Impôts, taxes et versements assimilés FX

 

+

 

Charges du personnel FY + FZ

 

 

Le résultat d’exploitation

 

Il mesure la performance industrielle et commerciale d’une entreprise indépendamment de toute politique financière et de distribution.

C’est un résultat économique qui tient compte de la dépréciation des actifs par les amortissements et les provisions.

Il est calculé soit à partir de l’EBE, soit dans la case GG du compte de résultat.

 

Résultat d’exploitation =

 

EBE + RAP, transfert de charge FP + Autres produits FQ

_

 

Dotation d’exploitation : GA + GB + GC + GD

_

 

Autre charge GE

 

 

 

Le résultat courant avant impôt

 

Le RCAI est le résultat dégagé par l’activité normale (exploitation et financier) de l’entreprise avant impôt et participation des salariés sur ce résultat.

Cette activité se traduit par des opérations de gestion courante qui sont bien distinctes des opérations exceptionnelles.

Il prend en compte la politique financière de l’entreprise.

 

RCAI GW =

 

Résultat d’exploitation GG + Bénéfice attribué ou perte GH

_

 

Perte supposée ou bénéfice GI

 

+

 

Résultat financier GV

 

 

Le résultat exceptionnel

 

Le résultat exceptionnel est le résultat d’opérations non liées à l’activité normale et habituelle de l’entreprise.

Il intègre des charges et des produits non récurrent et a pour objet de mettre en évidence le poids des événements exceptionnels sur les résultats dégagés.

Ce résultat cas HI est calculé indépendamment des soldes précédent, il est égal à la différence entre les charges et les produits exceptionnels.

 

On distingue :

Les produits et les charges exceptionnels de gestion qui regroupent les opérations de gestion qui ne relève pas d’une exploitation normale, pénalité sur marché, perte ou reprise d’une créance irrécouvrable.

Les produits et les charges exceptionnelles sur opération en capital. Ils regroupent principalement pour les produits le montant brut de cession d’un élément d’actif immobilisé, et pour les charges la valeur nette comptable de cet actifs.

Les reprises et les provisions exceptionnelles, provision pour risques et charges dérogatoires.

 

 

Le résultat de l’exercice

 

Le résultat de l’exercice mesure l’augmentation ou la diminution de la richesse des actionnaires et la capacité de l’entreprise à conforter ses fonds propres.

Le résultat de l’exercice est le solde qui figure au bilan de l’entreprise au passif lige DI.

Il sera ensuite soit distribué aux actionnaires, soit incorporé dans les fonds propres de l’entreprise dans les réserves.

Le résultat de l’exercice sert de base au calcul de l’impôt sur les bénéfices après déduction et de la participation des salariés au fruit de l’expansion (obligatoire pour les entreprises de plus de 50 salariés)

 

 

Résultat net =

 

RCAI

+

Résultat exceptionnel

-

Participation des salariés

-

Impôt sur les bénéfices

 

 

 

B) Capacité d’autofinancement

 

Définition et calcul

 

La CAF mesure le montant des ressources, sécrétées au cours de l’exercice, qui resteront à la disposition de l’entreprise.

Il y a deux méthodes de calcul :

 

en partant du résultat de l’exercice

 

Résultat de l’exercice HN

+

DAP exploitation GA, GB, GC, GD

DAP financière GQ

DAP exceptionnel HG

-

RAP exploitation FP

RAP financière GM

RAP exceptionnel HC

+

Charges exceptionnelles sur opération en capital HF

-

Produits exceptionnels sur opération en capital HB

 

en partant de l’EBE

 

EBE

+

Autres produits d’exploitation FQ

-

Autres charges d’exploitation GE

+

Résultat financier GV

+

Produit exceptionnel sur opération de gestion HA

-

Charges exceptionnelles sur opération de gestion HE

-

Participation des salariés HJ

-

Impôt sur le bénéfice HK

 

 

Analyse et utilité de la CAF

 

La CAF va servir à :

rembourser les emprunts

autofinancer les investissements

rémunérer les apporteurs de fonds

 

La CAF est une donnée fondamentale pour la vie et le développement d’une entreprise.

 

Pour toutes les activités industrielles il faut une CAF d’au moins 5 %.

 

 

C) Méthode d’Analyse

 

Le tableau des SIG

 

On remplie le tableau puis on calcul la CAF.

 

Les principaux ratios

 

Le taux de marque

 

Taux de marque = Marge commerciale X 100

Vente de marchandises

 

Ce ratio permet de connaître pour chaque exercice la variation de la marge commerciale par rapport aux prix d’achat.

 

Il est pertinent pour les entreprises ayant une activité uniquement commerciale.

 

Son évolution tient compte de deux phénomènes :

évolution des prix de vente de l’entreprise à ses clients

évolution des prix d’achat aux fournisseurs

 

 

Valeur ajoutée par salarié

 

Valeur ajouté par salarié = VA / Effectif

 

Ce ratio indique la productivité moyenne par salarié dans l’entreprise. Il est intéressant de connaître son évolution dans le temps.

 

Le poids des charges financières

 

Le poids des charges financières = Charges financière GR

EBE

 

Ce ratio permet de mettre en rapport le poids du coût de l’endettement court et moyen terme avec la performance économique de l’entreprise.

!! Si ce ratio dépasse 30 %

 

La capacité d’endettement en années de CAF

 

Capacité = Emprunts LMT (DUEH)

CAF

 

Emprunt LMT = Emprunts et dettes DU

-

Concours bancaires EH

 

Ce ratio permet de déterminer en combien d’année la capacité d’autofinancement de l’entreprise peut rembourser les prêts.

 

 

Cas pratique

 

Le cas CAS NARD

 

Activité

On constate une forte augmentation du Chiffre d’affaire de 25 %, avec une forte proportion de négoce, à plus de 85 %.

L’activité de service à augmenter de 47 %.

Le taux de marque diminue car la marge commerciale diminue pour plus vendre.

La production de l’exercice augmente de 43,5 %, soit grâce aux salariés soit grâce aux intérimaires. Production spectaculaire d’autant plus que l’effectif est resté stable, pas énormément de charges externes (intérim).

Forte augmentation de la productivité de l’entreprise avec la VA / effectif.

 

Rentabilité

Forte augmentation de l’EBE due à l’augmentation du Chiffre d’affaire à effectif constant et sans charges externes supplémentaires.

Forte hausse de la rentabilité et donc du RCAI.

Résultat exceptionnel insignifiant.

Le résultat de l’exercice, belle performance pour une activité à dominance commerciale.

Forte augmentation de la CAF, capacité de s’endetter, rembourse les emprunts moyen terme en 6 mois.

 

Si la CAF est négative, la capacité est nulle.

 

 

Analyse du cas Métallo :

 

Deux points principaux à faire sortir.

 

Augmentation du CA de 15%, forte augmentation. Comment elle a fait ? On regarde l’effectif, il est resté constant. Par contre les charges pour externes pour l’intérim ont été multipliées par 3.

 

Le CA est intégralement des services avec l production de l’exercice.

 

Valeur ajoutée qui baisse de 10%, car augmentation des charges externes, c’est une baisse importante.

 

EBE, -68% baisse de la VA qui entraîne la baisse de l’EBE.

 

Résultat d’exploitation -87%, en baisse tjr à cause de la VA.

 

RCAI négatif, le résultat d’exploitation ne permet pas de payer les charges financières.

 

Résultat exceptionnel, vente d’un actif qui a permis à la sci d’afficher un résultat aux alentours de 0.

 

Le CAF est négatif, l’entreprise n’a pas de capacité d’endettement.

 

La production a diminuée.

 

Le poids des charges sur l’EBE est bcp trop importante, il ne doit pas dépasser les 30%.

 

2 pts :

- augmentation du CA

- baisse de la VA, du aux charges d’intérim, cette baisse se retrouve tout le long.

Comment l’entreprise a réussi à avoir un résultat d’exercice à 1, c’est grâce à la vente d’un actif.

Cqce pas de capacité d’autofinacement.

 

 

II Analyse du bilan

 

Les étapes de l’analyse

 

Trois notions sont fondamentales pour l’analyse du bilan, et elle font toutes les trois l’objet d’une analyse séparée.

Etude du fonds de roulement net global, FRNG

Le besoin en fonds de roulement, BFR

Le solde net de trésorerie, SNT

 

 

Ces trois notions sont en fait liées entre elles et le SNT dépend de l’évolution des deux autres valeurs. Pour chacune des valeurs, la méthodologie sera la même avec :

Le calcul de la valeur

La mesure de son évolution

Analyse des causes de l’évolution

Analyse des conséquences

 

 

A) Le FRNG

 

1) Approche globale du FRNG

 

a) Le financement des emplois stables

 

Les emplois stables représentent tous les biens destinés à rester durablement dans l’entreprise contrairement aux emplois circulants qui restent provisoirement.

Une règle de gestion saine veut que les emplois stables soient financés par des ressources elles même stables. Si celles-ci sont insuffisantes, il faut faire appel à des ressources à court terme ce qui constitue un danger pour l’entreprise.

C’est cette règle de base qui est à l’origine de la définition du FRNG.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

b) Définition du FRNG

 

FRNG = Ressources stables – emplois stables

 

Si c’est positif, ça indique que les ressources stables financent non seulement les emplois stables mais aussi les emplois circulants.

 

 

ACTIF PASSIF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il n’y a pas assez de

ressources stables

donc on va utiliser

des ressources court

termes pour

compenser.

 

 

 

2) Le mode de calcul et ses retraitements

a) Composition des ressources stables

 

Les ressources :

 

Ressources propres,

· Capitaux propres et autres fonds DL + DO

· Provision pour risques et charges DR

· Amortissement et provision de l’actif 1A

Comptes courants d’associés, avances faîtes qu’on assimile à des ressources stables si elles ont un caractère de stabilité. Intégrés dans le poste emprunt et dettes financières divers DV.

Emprunts stables, emprunt avec un caractère de stabilité, c'est-à-dire les emprunts obligataires DT et les emprunts bancaires moyen terme DU – EH.

= DT + (DU-EH)

 

b) Composition des emplois stables

Les emplois :

Actif immobilisé brut BJ,

· Immo incorporelles

· Immo corporelles

· Immo financières

 

c) Tableau récapitulatif

 

3) Analyse de l’évolution du FRNG

Mesure de l’évolution du FRNG

On mesure son évolution de deux façons :

Par la différence des deux valeurs

A partir des montants exprimés en jours de CA

FRNG x 365

CA année

b) Analyse des causes de l’évolution

Les causes de l’augmentation du FRNG

A) Augmentation des ressources stables :

* Augmentation du K du soit à la mise en réserve du résultat des exercices précédents, soit à l’augmentation du résultat

* Augmentation des comptes courants d’associés

B) Baisse des emplois stables :

* Désinvestissement

* Cession de l’actif immobilisé

Les causes de la baisse du FRNG

A) Baisse des ressources stables :

* Baisse du résultat ou perte

* Baisse des comptes courants d’associés

B) Augmentation des emplois stables :

* Acquisition d’un investissement sans emprunt moyen terme

c) Calcul et analyse des ratio liés au FRNG

Ratio de solvabilité

Ce ratio indique la part de financement interne dans le patrimoine de l’entreprise. Cette par doit représenter au moins 20 % du total du bilan de l’entreprise.

Capitaux propres DL + Provisions pour risque et charge DR

Total bilan net

Ratio sur la structure des ressources stables

Il indique le niveau des emprunts stables (moyen et long terme) par rapport aux apports des actionnaires ou associés. Ce ratio doit être inférieur à 100 %.

Emprunt stable DT + (DU-EH)

K propres DL + pro pr risk et charge DR + Cpte courant d’A

Ratio sur le vieillissement des immobilisations corporelles

Ce ratio indique le degré d’amortissement de l’outil de production pour les entreprises industrielles.

Un ratio < à 50% indique un outil de production plutôt récent.

Un ratio > à 75% indique un outil de production vétuste.

Amortissement des immo corporelles

Immo corporelles brut

 

B) Le BFR

1) Approche globale du BFR

a) La notion du cycle d’exploitation

Le cycle d’exploitation concerne toutes les étapes de la vie courante de l’entreprise. Il commence au moment de l’arrivée des matières premières et non au moment où elles sont payées et se termine au moment où les produits sont payés et non au moment où elles sortent de l’entreprise.

* Pour les entreprises industrielles :

Arrivée des matières premières → stockage → production → sortie du produit → encaissement

* Pour les sociétés commerciales :

Arrivée des marchandises → stockage → vente et sortie des marchandises → encaissement

Définition du BFR

BFR = emplois circulant – ressources court terme

Hors trésorerie

Le BFR est la partie des emplois circulants hors trésorerie non financés par des ressources à court terme hors trésorerie. Le besoin de financer des emplois circulants hors trésorerie, va donc dépendre de la durée du cycle d’exploitation. Quand on analyse le BFR, il faut regarder le type d’activité de l’entreprise.

2) Mode de calcul et retraitement

a) La composition des emplois circulants

Ils sont composés de tous les stocks (BL, BN, BP, BR, BT) ; des créances (BV, BX) et des encours d’escompte, il s’agit du montant des effets de commerce remis à l’escompte qu’on réintègre dans les créances tant qu’elles ne sont pas réglées. Ce montant n’est pas dans le bilan comptable mais dans ces annexes (CH).

b) La composition des ressources à court terme

* Avances et acomptes reçus sur commande DW

* Dettes fournisseurs et comptes rattachés DX

* Dette fiscale et sociale DY

* Dette sur immo DZ

* Autres dettes EA

* Produits constatés d’avance EB

3) Analyse de l’évolution du BFR

a) Mesure de l’évolution

* On mesure à partir des montants calculés et leur % de progression

* On mesure aussi à partir des montants exprimés en jour de CA

BFR x 365

CA

 

b) Analyse des causes de l’évolution

Augmentation du BFR :

* Gonflement des stocks soit suite à des achats (trop) soit suite à des méventes (ppale raison).

* Augmentation des créances soit parce que le délai accordé au client augmente, soit on ne facture pas donc les gens ne paient pas, soit ils ne peuvent pas payer.

* Baisse des dettes, ou baisse des crédits fournisseurs (perte de confiance, délai accordés baisses).

Diminution du BFR :

* Baisse des stocks (meilleure gestion)

* Baisse des créances clients (meilleure gestion du poste client)

* Augmentation des dettes fournisseurs

Calcul et analyse des ratio liés au BFR

Durée de rotation des marchandises :

Stock marchandise BT x 365

Achat de marchandise FS

Durée de rotation des matières premières :

Stock mat premières BL x 365

Achat mat premières FU

Durée de crédit accordée au client :

(Créance client BX + encours d’escompte) x 365

CA TTC

Durée de crédit obtenue des fournisseurs :

Dette fournisseur DX x 365

Achats, autres achats et charges externes TTC

C) Le solde net de trésorerie

1) Approche globale du SNT

Lorsque le FRNG est insuffisant pour financer le BFR, il faut faire appel à des ressources de trésorerie pour financer le manque déterminer.

Le SNT se calcule de deux manières :

* Trésorerie actif (CD + CF) – Trésorerie passive (EH + escpte)

* FRNG – BFR

Le SNT est positif si FRNG > BFR

Le SNT est négatif si FRNG < BFR

2) Mode de calcul du SNT

a) Composition de la trésorerie actif

Celle-ci comprend :

Les valeurs mobilières de placement CD

Les disponibilités CF

b) La composition de la trésorerie passive

Celle-ci comprend :

Emprunts court terme EH

Les encours d’escompte

3) Analyse et évolution du SNT

a) Mesure de l’évolution du SNT

On analyse l’évolution du SNT :

Par comparaison des valeurs en %

En jour de CA en utilisant le ratio : SNT x 365

CA HT

 

b) Analyse des causes de l’évolution du SNT

L’évolution du SNT dépend uniquement et totalement de l’évolution conjointe du FRNG et du BFR vu précédemment.

Il est intéressant de calculer la couverture et son évolution du BFR par le FRNG par le ratio FRNG

BFR

 

c) Analyse des conséquences liées à l’évolution du SNT

Un SNT positif ne présente aucun risque pour l’entreprise.

Un SNT négatif peut présenter des risques surtout si l’on constate un dérapage important.

Il peut résulter soit d’un FRNG trop faible soit d’un BFR trop important.

SIG

N

% CA

N-1

% CA

Variation