UN GRAND MERCI A CRISPISM POUR SON PARTAGE DE SAVOIR :o)
LA
MAIN D'ŒUVRE ET LE MARCHÉ DU TRAVAIL. I. Etude de la population active et de son évolution a. Les facteurs explicatifs de l'évolution de la
population active II. L'étude du marché du travail et l'analyse du chômage a. Définitions et évolutions
Quels sont les axes de croissance possibles ?
Marchés actuels Marchés nouveaux
Produits actuels Pénétration :
Extension :
Augmenter ses
Elargir son territoire
Parts de marché
d'action (B)
(A)
Produits nouveaux Développement : Diversification :
Augmenter son Conquérir de nouveaux
Offre (C) marchés (D)
A : Augmenter ses parts de marché :
o en essayant de vendre plus à ses clients
par des offres promotionnelles, des ventes par lots et par une diminution de
l'espérance de vie des produits.
o En vendant des produits qui sont
actuellement à la concurrence (constructeurs automobiles…)
o En basculant des non consommateurs dans
la consommation du produit
B : Vendre ses produits actuels sur des marchés nouveaux :
o En établissant des économies d'échelle
(diminution des coûts de production.)
o En essayant de grandir pour baisser les
coûts et améliorer la compétitivité
C : Vendre une gamme de produits pour rentabiliser son éventail de
clients et améliorer l'impact sur le client
D : Créer des produits nouveaux pour de nouveaux marchés :
diversification conglomérale
b. L'évolution : Rapport actifs inactifs
c. Les implications économiques
La population active est la population qui souhaite ou désire travailler (les
plus de 15ans).
En 1990, la population active était de 25 287 000 , ceux qui ont un emploi : 22
970 000
- Chômeurs : 2 785 000
- Militaires du contingent :
232 000
En 2000 : 26 600 000 actifs
En 2006 : 27 900 000 actifs
Actuellement, nous sommes dans une phase ascendante.
Premier facteur : la démographie : évolution au niveau de la population de
ceux qui veulent entrer sur le marché du travail et ceux qui en sortent : solde
positif entre 75 et 90.
Deuxième facteur : le solde migratoire
Troisième facteur : l'évolution du taux d'activité qui n'est pas le même
entre les hommes et les femmes. Entre 1978 et 1975, le taux pour les hommes était
négatif. Pour les jeunes, l'entrée sur le marché du travail est de plus en
plus tardive.
En 2010, on peut imaginer une situation de plein emploi. Nous sommes dans une période
de mutation où on voit la tertiarisation de l'économie (période de création
d'emploi..). L'euro va permettre de créer pour l'Europe des moyens compétitifs
contre les USA et le Japon.
b. L'évolution : Rapport actifs inactifs
En 1900, 100 actifs devaient faire vivre 105 inactifs.
En 1962, 100 _____________________145 inactifs.
En 1975, 100_____________________ 150 inactifs.
En 1990, 100_____________________ 155 inactifs.
Dans notre situation, de moins en moins d'actifs doivent faire vivre de plus en
plus d'inactifs. Cette situation est inévitable, en effet :
- La durée de vie active diminue : en
1969, l'âge d'entrée dans la vie active était de 18 ans et 3 mois et l'âge
moyen de sortie était de 62 ans et demi ; en 1996, l'âge d'entrée est de 21
ans et demi et l'âge de sortie de 59 ans.
- Travaille de moins en moins alors que
l'espérance de vie augmente : en 1800, il était de 45 ans alors qu'en 2000 il
était de 73 ans.
- Baisse du taux de fécondité qui
n'assure plus le taux de renouvellement de la population et vieillissement de la
population (voir page 3)
Système de capitalisation : cotisation pour constituer sa propre retraite.
Système de répartition : les actifs payent les pensions de ceux qui sont en
retraite.
c. Les implications économiques
- Problèmes des retraites : la population qui vieillit menace la croissance à
long terme.
En Europe, il y a un faible dynamisme démographique : seulement 7%
d'accroissement de la population et 11% d'offres d'emploi contre 57% d'offres
d'emplois supplémentaires aux USA et 28% d'accroissement de la population entre
1975 et 2000.
b. Les causes du chômage
c. Les politiques de l'emploi
a. Définitions et évolutions
B.I.T (Bureau International du travail) : Pour être comptabiliser comme chômeur,
un actif doit remplir trois définitions :
- Etre à la recherche d'un emploi
- Etre disponible immédiatement
- Ne pas avoir travailler plus d'une heure la semaine qui précède l'enquête
faite une fois par an par l'INSEE et qui permet de déterminer le PSERE (
Population Sans Emploi à la Recherche d'un Emploi)
ANPE (Agence Nationale Pour l'Emploi) : population de chômeurs calculée tous
les mois qui détermine le DEFM (Demandeurs d'Emplois en Fin de Mois). Sont
considérés comme chômeurs, les personnes :
- Inscrites à l'ANPE
- Sans emploi
- Recherchant une activité à temps plein
Pendant les trente glorieuses (1945-1973), le taux de chômage était
quasi-inexistant : 2-3%.
En 1974, la France connaît un taux record : 12,5%. Ce taux diminua petit à
petit jusqu'en 2002 (1 million de chômeurs en moins).
En 1997, on comptait 3 200 000 chômeurs ce qui ne comprenait pas :
- Les demandeurs d'emplois non reconnus comme chômeurs
- Les CDD : 825 000 personnes
- Les préretraites et chômeurs dispensés : 390 000 personnes
- Les RMI non inscrits à l'ANPE : 400 000 personnes
- Les chômeurs en conversion ou en formation : 120 000 personnes
- Les bénéficiaires de certains contrats : 390 000 personnes
? Ce qui fait en réalité 5 235 000 soit 20% de la population active.
Le chômage touche trois types de population :
- Les jeunes (en 97, ¼ des hommes et 1/3 des femmes)
- Les employés et ouvriers (16% ouvriers et 15% employés)
- Les non diplômés (17.5%)
Les emplois ont évolué dans leur contenu et leur niveau de qualification
(exemple de l'agriculture).
b. Les causes du chômage
o Typologie du chômage
o Causes structurelles
Il y a trois types de chômage :
- Le chômage naturel : 2/3 % de la population active. Le taux à 0% ne pourra
jamais exister. C'est un " taux incompressible " qui s'explique par
trois raisons :
- Marché du travail pas homogène : non adéquation entre offre et demande
- Non mobilité
- Mutations technologiques (nouveaux marchés donc nouveaux emplois)
- Le chômage conjoncturel : croissance économique non linéaire avec des périodes
de récession et de fortes croissances (embauches importantes). Le point haut du
chômage se situe généralement 12 mois après le point bas de la productivité
industrielle.
- Chômage temporaire lié au cycle économique
- 3% de la population active
- Le chômage structurel est un chômage permanent (France : 4-5%).
- Explication libérale : deux facteurs de chômage : l'insuffisance de l'offre
et la favorisation à la création d'emplois ainsi que le dysfonctionnement du
marché du travail.
- Explication keynésienne : l'équilibre de l'économie ne correspond pas forcément
à l'équilibre de plein emploi. Si le chômage existe, c'est qu'il n'y a pas
assez de croissance. Il faut agir sur la demande en relançant la consommation,
les investissements et les exportations.
- Explication par le progrès technique : " la machine tue le travail
". A moyen terme, le progrès technique est l'occasion par l'innovation de
créer de nouveaux emplois et produits. C'est un facteur pour maintenir un pays
dans un espace mondialisé.
c. Les politiques de l'emploi
o Réduire la population active pour avoir
un nombre moins important de demandeurs d'emploi par :
-Un meilleur contrôle
de l'immigration à travers des aides au retour mais lorsque
la population active diminue, la demande diminue et la croissance s'affaiblit.
- La diminution de l'âge de départ à la retraite mais problème de retraites
- Le retardement d'entrée des jeunes dans la vie active
o Partager le travail en réduisant le
temps de travail mais les salaires restent les mêmes alors que les coûts de la
main d'œuvre augmente ce qui entraîne une baisse de la productivité.
Hausse de la productivité mais pas forcément des embauches.
o Accroître la compétitivité des
entreprises en baissant les coûts du travail
-Mise
en place du RMA pour inciter certaines personnes à retrouver du
travail.545Euros financés en grande partie par le département.
-Pénaliser
les investissements
o Accroître la flexibilité du marché
o Accroître la formation pour une
meilleure adéquation entre offre et demande